Faire attention à son bien-être en confinement (part. 1)

Faire attention à son bien-être en confinement (part. 1)

Confinées, confinés,

Aujourd’hui, pour ma première prise de parole sur « les internets », je vous propose de vous pencher sur le sujet du bien-être, que ce soit au travail ou en télé-travail.
Dans un contexte particulier, assez anxiogène, laissant beaucoup de place à l’inconnu, il est primordial de se concentrer sur sa santé mentale et physique.

Nous ne réagissons pas tous de la même façon dans la vie, encore moins face à une situation inédite et quasi-unique comme un confinement en raison d’une épidémie. On peut se sentir pris au piège, anxieux, désemparé, frustré, voire même énervé ! Nombreuses sont les personnes ayant refusé d’écouter les consignes gouvernementales en sortant se promener, en continuant de vivre « comme si de rien n’était », cela peut être inconcevable pour vous, et vous ressentez une réelle injustice face à la situation.
Mais à la différence des attentats que la France et le monde ont subit ces dernières années, cette attaque n’est pas humaine, n’a pas de raison, pas d’arrière-pensées, pas de jugement. Ce virus touche tout le monde, qui il veut et quand il veut. Et la seule manière d’y résister, de l’empêcher de se propager, est bien de rester chez soi, de s’isoler de son prochain.
Pour beaucoup, certainement, cette annonce de confinement a déclenché des réflexes aléatoires de survie, on a bien pu l’observer dans les supermarchés avec cette guerre du papier-toilette et des pâtes. Beaucoup ont eu peur, se sont protégés de la seule manière qu’ils pouvaient : faire des stocks. Comme un animal avant d’hiverner…
Nos aînés ont survécu à des guerres, nous allons survivre à cette épreuve, il en est certain. Pour cela, il est important de porter attention à ses émotions et à ce qu’il se passe, là-haut, dans la tête.

Être bien dans sa tête et son esprit.

Si les pensées défilent à toute vitesse dans votre tête, si les émotions s’enchaînent, si vous n’arrivez pas/plus à rationaliser et prendre de la distance sur la situation, R E S P I R E Z.
Cela peut paraître « bête » dit comme ça, mais prendre le temps de respirer en se concentrant sur l’exercice permet de calmer la crise.

Dé-colérer et patienter

J’ai toujours eu une tendance à avoir le sang chaud, à réagir au quart de tour, à m’énerver pour tout et rien. Sans que cela ait d’impact sur mon humeur, mais cela a toujours été un besoin, comme une soupape de sécurité. Du moins, c’est ce que j’ai toujours cru. Et j’ai eu tendance à me réfugier derrière cette excuse, derrière ce discours de « j’en ai besoin pour me calmer« .
En grandissant, j’ai eu de plus en plus tendance à regretter ces moments d’explosion, car même si cela pouvait me soulager, cela blessait mes proches ou créait des situations désagréables.

Mon compagnon, de nature très calme, m’a alors proposé un exercice. Lorsque quelque chose me sort par les yeux, plutôt que de crier de suite, je dois laisser passer 3 secondes. Compter, à voix haute ou dans ma tête, jusqu’à 3 me permet non seulement de me recentrer sur ce qu’il se passe vraiment, de respirer, mais surtout d’estimer s’il est réellement nécessaire d’ouvrir ma bouche. La plupart du temps, la situation se règle d’elle-même dans ce laps de temps… et cela m’a ouvert les yeux sur le fait que la patience amenait beaucoup de sagesse.

Les avantages d’une respiration calme

Avez-vous déjà eu peur ? Mal ? Quel est l’un des réflexes que nous avons dans ces situations ? Oui, généralement : on respire un (ou plusieurs) grand coup, profondément, avec son ventre.

C’est une technique qui permet de baisser la tension et de ralentir le rythme cardiaque. Respirer lentement permet de tromper son cerveau en lui faisant croire que nous sommes calme, et que la production de cortisol (hormone du stress) peut cesser.
Cela sert aussi à oxygéner son corps pour se donner un coup de boost, comme par exemple lorsque l’on pique un peu du nez ou que le réveil est difficile.

En fait, la clé d’un corps et d’un esprit sains, est simplement une bonne oxygénation. Maintenant que respirer n’a plus de secret pour vous, nous pourrons aborder prochainement ce que nous pouvons faire pour améliorer notre circulation sanguine en faisant de l’exercice physique, même à la maison, ou encore comment trouver une organisation et un rythme sain de vie.